Cette soirée inaugurale propose un voyage musical riche et contrasté : elle débute avec une œuvre rare de Charlotte Sohy, compositrice injustement oubliée, contrainte de dissimuler son identité féminine pour être prise au sérieux. Son Thème varié, composé en 1921 pour Nadia Boulanger, dévoile une orchestration subtile et raffinée. Vient ensuite le concerto pour violon de Robert Schumann, resté inédit pendant plus de 80 ans en raison de réticences techniques et d'une étrange interdiction posthume, avant d’être enfin révélé au public en 1937. La soirée se clôt sous les auspices de Beethoven avec sa Symphonie pastorale, ode sensible et lumineuse à la nature, où se mêlent chants rustiques, orage et éclaircies, dans une musique tour à tour descriptive et profondément émotionnelle.

Charlotte Sohy
Thème varié, op. 15, pour violon et orchestre

Robert Schumann
Concerto pour violon et orchestre en ré mineur

Ludwig van Beethoven
Symphonie n°6 en fa majeur, op. 68, « Pastorale »

Env. 1h50 (entracte inclus)